Le carnet du camp : Logan Mailloux cherche moins de flafla et plus d’efficacité | Radio-Canada (2025)

C’est jeudi que le Canadien en dira plus long sur la durée de l’absence de Kaiden Guhle, qui a dû subir une appendicectomie la semaine dernière.

Même s’il est gaucher, Guhle a souvent été employé à droite l’an dernier afin de pallier le manque de droitiers, et sa possible absence en début de saison est une occasion de plus pour le droitier Logan Mailloux d’amorcer le calendrier dans la Ligue nationale.

Je ne sais pas quel est son échéancier, et je ne vais pas lui ravir son poste, mais si tu veux jouer, tu dois prendre le poste de quelqu'un, a rappelé Mailloux. Je ne sais pas quels sont leurs projets ni où il en est sur le plan médical, mais il est évident qu'il y a moins de droitiers que de gauchers ici. Je dois donc essayer de profiter de toutes les occasions qui se présentent à moi.

Mailloux est le seul joueur du Canadien à avoir participé aux deux matchs préparatoires disputés en 24heures. Ça n’aurait peut-être pas été le cas si Guhle avait été en santé, mais c’est à lui qu’on l’a demandé, et non à Justin Barron.

On sait que Mailloux peut être dangereux offensivement et qu’il possède un puissant tir, mais face aux Flyers de Philadelphie, lundi, sa priorité était clairement de montrer qu’il pouvait jouer de façon responsable sans avoir à toujours chercher le coup d’éclat.

Il y a ce gros point d’interrogation qui me trottait dans la tête, cette question à savoir si je pouvais défendre contre des joueurs de la LNH, a expliqué Mailloux mardi matin. J'ai l'impression que si je continue à montrer ça et que je montre ce que je peux faire des deux côtés de la rondelle, en laissant le jeu venir à moi, j'ai l'impression de faire ce que je peux.

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Martin St-Louis a jugé que l’arrière de 21ans avait fait sensiblement la même chose face aux Devils du NewJersey, mardi. Il a peut-être forcé le jeu en quelques occasions en première moitié de rencontre, mais sa discipline était généralement au rendez-vous.

Mailloux s’est distingué par une gamme de passes habiles du revers. Mais surtout, il a peut-être joué davantage en infériorité numérique lors des deux premiers matchs préparatoires qu’il ne l’a fait durant toute la saison dernière à Laval.

Ils ont perdu des gars comme [Jonathan] Kovacevic et [Jordan] Harris qui jouaient de grosses minutes en infériorité, a rappelé Mailloux au sujet de l’infériorité du Canadien. Je suis prêt à jouer n'importe où, alors j'aime ça. Ce que je sais de mon jeu, c'est que je peux m'adapter, que ce soit en supériorité numérique, en infériorité, en fin de match, en essayant de marquer un but ou de protéger note avance.

Je veux être capable de jouer dans toutes les situations, alors je pense que si je peux écouler les punitions, ça va certainement m'aider.

St-Louis rappelle à ses joueurs que s’ils cherchent constamment le coup de circuit, ils risquent d’être retirés au bâton plus souvent. Il leur revient d’agir en fonction de la manière dont le match se déroule, et de ne pas se gêner pour frapper des simples ou des doubles si c’est ce qui est à leur disposition.

Pour gagner la confiance de ses patrons et prouver qu’il peut jouer dans la LNH, Mailloux s’applique donc en ce moment à frapper pour la moyenne.

Hughes veut connaître son potentiel

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Le match préparatoire de mardi face aux Devils était non seulement le premier match auquel prenait part le gardien Connor Hughes, mais il s’agit du tout premier camp d’entraînement de la Ligue nationale auquel participe l’athlète de 28ans.

Hughes, que le Canadien a embauché en juin dernier, est destiné à devenir l’adjoint de Jakub Dobes avec le Rocket de Laval cette saison après avoir roulé sa bosse pendant sept ans dans différentes ligues de Suisse.

Avant la saison, j'ai fait savoir à mon agent que si quelque chose se présentait, j'aimerais avoir l’occasion de revenir en Amérique du Nord, a indiqué l'Ontarien. Ça s'est bien réglé. Il faut dire que j'ai passé une bonne année.

Je ne sais pas quel est mon potentiel et je voulais le découvrir, c'est pourquoi j'ai sauté sur l'occasion.

À 1,93m (6pi 4po) et 104kg (231lb), Hughes possède un gabarit favorable qui est au centre de la façon dont il gère la position. Il y a place à l’amélioration au plan technique, mais Hughes n’a pas non plus énormément de millage pour un joueur de son âge, n’ayant joué que 148matchs en 7saisons.

D’où cette volonté bien compréhensible de vérifier quel est son véritable potentiel.

J'ai dû me frayer un chemin à travers la deuxième ligue suisse. On ne m'a jamais rien donné, on me disait juste: "Tu vas être le gardien substitut cette année" et j'ai dû m'adapter à ce rôle-là. Même chose en Ligue nationaleA. Les blessures et les occasions se sont présentées, et à Lausanne, j'ai eu ma première véritable chance en tant que numéro un. Finalement, ça s'est bien passé.

Hughes a entre autres passé trois saisons à Fribourg, où il a reçu les enseignements de l’ancien gardien du Canadien David Aebischer. Hughes était là-bas l’auxiliaire du vétéran gardien Reto Berra jusqu’à ce qu’une blessure à ce dernier lui ouvre la porte. Pour la première fois de sa carrière, il a pu montrer qu’il avait l’étoffe d’un gardien de premier plan dans la Ligue nationaleA.

C’est ce qui a ensuite incité Lausanne à lui faire signe afin qu’il soit enfin un gardien numéro un.

On l’a récupéré, on lui a offert du temps de jeu et le moment était venu pour lui, nous avait expliqué en juin Cristobal Huet, un autre ancien du CH qui a été l’entraîneur de Hughes.

Je lui ai peut-être apporté autre chose que David, mais je crois qu’il a une belle capacité à savoir où il en est avec son jeu et à toujours vouloir augmenter. C’est ce qui lui a permis d’avoir une vraiment bonne saison l’an dernier.

Hughes a repoussé 13tirs des Devils en 28min 32s de jeu. Il n’aura peut-être pas d’autre chance de se faire valoir d’ici à ce qu’aient lieu les premières coupes du camp, mais le principal intéressé est heureux de l’expérience qu’il vit présentement.

Et de la même manière qu’il l’a fait en Suisse, Hughes attend de voir où les circonstances et ses performances le mèneront, toujours avec l’objectif de monter les échelons vers le plus haut niveau.

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Le tournoi des recrues, le Centre Bell et le stress

Le fait que le Canadien se soit désisté du tournoi des recrues de Buffalo et qu’il ait organisé deux matchs des espoirs à Montréal n’a pas seulement une composante financière. Au plan hockey, la possibilité qui a été donnée aux plus jeunes joueurs de l’organisation de jouer au Centre Bell constitue une précieuse expérience qu’il est bon de mettre rapidement en banque, croit Owen Beck.

Le centre de 20ans en est à son troisième camp d’entraînement avec le Canadien. Il avait fait sensation la première année et il s’était mis de la pression pour récidiver l’année dernière. Mais c’est la première année où il se présente à Montréal avec un niveau d’aisance qui lui permet de véritablement jouer selon son style.

Je pense que cet édifice est un peu intimidant pour quiconque y joue pour la première fois, a dit Beck après le match de mardi. Je l'ai ressenti lors de mon premier camp, et même à mon deuxième, je n'étais pas encore tout à fait habitué.

Cette année, c'était génial de pouvoir jouer ces matchs de recrues dans cet aréna, devant une foule à guichets fermés et avec une grande intensité. Je pense que ça permet à tous les joueurs qui arrivent pour la première fois de se sentir plus à l'aise. Mais même pour un gars comme moi qui suis venu ici plusieurs fois, ça aide beaucoup. On ne ressent plus autant la pression.

Être capable de jouer sous pression est évidemment une mesure de succès. Mais lorsqu’on cherche à se faire valoir au maximum au camp d’entraînement principal, avoir évacué auparavant le trac lié au Centre Bell est certainement bienvenu.

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Author: Neely Ledner

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